NON à la loi MEDEF, NON au recul de l'âge de la retraite...

Publié le par fdgvar8eme

OUI A L’AMNISTIE SOCIALE !    

sur http://www.placeaupeuple2012.fr/non-a-la-loi-medef-non-au-recul-de-lage-de-la-retraite-oui-a-lamnistie-sociale/ 

(...) La marche du 5 mai a prouvé une large adhésion du peuple de gauche à l’exigence d’une politique alternative. Le refus de l’ANI, l’exigence de l’amnistie sociale et d’une loi sur les licenciements boursiers portent la même aspiration. Il s’agit de rompre avec  l’escalade néo-libérale du gouvernement qui, sur pression de la commission européenne, se prépare à de nouvelles régressions sociales en augmentant la durée de cotisations pour toucher une pension complète ce qui signifie un nouveau recul de l’âge de la retraite ! Ce serait une catastrophe supplémentaire venant d’un gouvernement qui se réclame de la gauche. La mobilisation contre ce projet sera donc au centre de nos initiatives à venir.

Voilà ce que le Front de Gauche dira lors des assises du 16 juin  (voir le lien Front de gauche : assises citoyennes le 16 juin ) dont nous proposons la co-organisation à toutes celles et tous ceux, personnalités, associations, syndicats et forces de gauche qui partagent les objectifs d’une politique alternative à celle appliquée aujourd’hui par le gouvernement.

 

  «Le fil rouge des Assises doit être la répartition des richesses» 

Les Assises pour changer de cap J-2. Pour Catherine Lebrun, secrétaire nationale de Solidaires, qui participera, lors des assises, au débat sur l’emploi, le travail et la précarité « le problème n’est pas le coût du travail mais le coût du capital ».

Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez répondu présente à cet événement ?

Catherine Lebrun. Étant donné la situation économique et sociale et les politiques menées en France et en Europe, nous nous devons de créer d’autres perspectives que celles présentées par le social-libéralisme. Le climat de droitisation des idées nécessite d’autant plus la présence de la gauche dans les débats publics pour évoquer ce que subissent les salariés, les chômeurs et les retraités. Ouvrir des pistes sur ces sujets-là favorise la dynamique et le mouvement social.

À quoi ces assises peuvent être utiles au moment où le rapport Moreau sur les retraites a été rendu public ce vendredi?

Catherine Lebrun. On a eu l’accord national interprofessionnel sur l’emploi (ANI) et, maintenant, c’est au tour des retraites d’être attaquées. Rien n’est avancé pour faire en sorte que le système soit réellement rendu plus juste socialement. Aucune discussion sur l’élargissement de l’assiette des cotisations n’est prévue, par exemple. Mais on relève une perversité du discours, qui se pare d’une rhétorique de la justice. Cela cache en réalité des régressions sociales. Contrairement à l’ère Sarkozy, où la méthode était plus brutale, nous allons devoir faire un effort de pédagogie pour révéler la réalité du projet de réforme. (l'intégralité de l'entretien réalisé par Audrey Loussouarn sur http://www.humanite.fr/politique/catherine-lebrun-le-fil-rouge-des-assises-doit-etr-543717)

 

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